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Les Calculs Rénaux : Causes, Symptômes, Diagnostic, Traitements et Remèdes Naturels Éprouvés

septembre 23, 2025 | by Bertrand Santé

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Introduction

Les calculs rénaux, aussi appelés lithiases urinaires ou néphrolithiases, sont une affection courante mais souvent douloureuse qui touche des millions de personnes à travers le monde. En France, on estime qu’environ 10 % de la population sera confrontée à cette pathologie au cours de sa vie. Bien que non mortelle dans la plupart des cas, la lithiase rénale peut engendrer des douleurs intenses, des complications rénales et un impact significatif sur la qualité de vie.

Cet article vous propose une plongée complète et pédagogique dans l’univers des calculs rénaux : de leur formation à leur prévention, en passant par les traitements médicaux et les remèdes naturels éprouvés. Que vous soyez patient, proche d’un malade, ou simplement curieux, vous y trouverez des informations claires, fiables et utiles.


Qu’est-ce qu’un calcul rénal ?

Un calcul rénal est une concrétion solide formée à partir de minéraux et de sels présents dans l’urine. Ces cristaux, normalement évacués sans problème, peuvent parfois s’agglomérer et former des “pierres” de tailles variables — allant de quelques millimètres (comme un grain de sable) à plusieurs centimètres (comme une balle de golf, dans les cas extrêmes).

Ces calculs se forment généralement dans les reins, mais peuvent migrer dans les uretères (les canaux reliant les reins à la vessie), provoquant alors des douleurs aiguës appelées “coliques néphrétiques”.


Les différents types de calculs rénaux

Tous les calculs rénaux ne sont pas identiques. Leur composition varie, ce qui influence leur traitement et leur prévention. Voici les principaux types :

1. Calculs de calcium (les plus fréquents – 80 % des cas)

  • Oxalate de calcium : le plus courant. Lié à un excès d’oxalate dans l’urine ou à un apport insuffisant en calcium alimentaire.
  • Phosphate de calcium : souvent associé à des troubles métaboliques comme l’hyperparathyroïdie.

2. Calculs d’acide urique (5 à 10 % des cas)

Formés chez les personnes ayant une urine trop acide. Souvent liés à un régime riche en protéines animales, à la goutte ou à une déshydratation chronique.

3. Calculs de struvite (10 à 15 % des cas)

Associés à des infections urinaires à répétition, notamment causées par des bactéries comme Proteus. Plus fréquents chez les femmes.

4. Calculs de cystine (moins de 1 % des cas)

Rares, d’origine génétique (cystinurie). La cystine, un acide aminé, s’accumule dans l’urine et cristallise.


Causes et facteurs de risque

La formation des calculs rénaux résulte d’un déséquilibre entre les substances qui favorisent la cristallisation (calcium, oxalate, acide urique) et celles qui l’inhibent (citrate, magnésium, eau).

Facteurs favorisants :

  • Déshydratation : boire peu = urine concentrée = risque accru.
  • Alimentation déséquilibrée : excès de sel, de protéines animales, de sucre, d’oxalates (épinards, noix, chocolat…).
  • Obésité et syndrome métabolique.
  • Antécédents familiaux.
  • Maladies digestives (maladie de Crohn, chirurgie bariatrique…).
  • Certains médicaments : diurétiques thiazidiques, suppléments de calcium, antiacides à base de calcium.
  • Troubles métaboliques : hypercalciurie, hyperoxalurie, hyperuricosurie.

Symptômes des calculs rénaux

Les symptômes varient selon la taille, la localisation et la mobilité du calcul.

Calculs asymptomatiques

Souvent découverts fortuitement lors d’un examen d’imagerie (échographie, scanner) réalisé pour une autre raison.

Colique néphrétique (symptôme majeur)

Douleur brutale, intense, souvent décrite comme l’une des plus fortes que l’humain puisse endurer. Elle :

  • Débute dans le flanc ou le dos, sous les côtes.
  • Irradie vers le bas-ventre, l’aine, les organes génitaux.
  • Est paroxystique (vagues de douleur).
  • S’accompagne souvent de nausées, vomissements, sueurs froides.

➤ Autres symptômes fréquents :

  • Hématurie (sang dans les urines) — visible ou microscopique.
  • Brûlures urinaires ou envie fréquente d’uriner (si le calcul est bloqué dans l’uretère bas).
  • Fièvre et frissons → signe d’infection urinaire associée (urgence absolue !).
  • Blocage urinaire complet → urgence médicale vitale.

Diagnostic

Le diagnostic repose sur une combinaison de :

1. Interrogatoire clinique

Antécédents personnels/familiaux, habitudes alimentaires, médicaments, symptômes.

2. Examen clinique

Recherche de douleur à la palpation lombaire, fièvre, signes de déshydratation.

3. Examens complémentaires

Analyse d’urine (ECBU)

Pour détecter du sang, des cristaux, des signes d’infection.

Analyse sanguine

Créatinine (fonction rénale), calcium, acide urique, électrolytes.

Imagerie médicale

  • Scanner sans injection (TDM urinaire) → examen de référence. Précis, rapide, détecte même les petits calculs.
  • Échographie rénale → sans rayons X, utile pour les femmes enceintes ou les enfants, mais moins sensible.
  • Radiographie standard (ASP) → moins utilisée aujourd’hui, car manque de sensibilité.
  • Urographie intraveineuse (UIV) → rarement utilisée maintenant.

Analyse du calcul éliminé

Si le patient élimine spontanément un calcul, son analyse en laboratoire permet d’en connaître la composition exacte → essentiel pour adapter la prévention.


Traitements médicaux et chirurgicaux

Le traitement dépend de la taille, de la localisation, de la composition du calcul, et des symptômes.

1. Traitement conservateur (calculs < 5 mm)

Dans 90 % des cas, les petits calculs s’éliminent spontanément en quelques jours à quelques semaines.

  • Hydratation abondante : 2 à 3 litres d’eau par jour.
  • Antalgiques : paracétamol, AINS (ibuprofène, kétoprofène), parfois morphiniques en cas de douleur intense.
  • Alpha-bloquants (tamsulosine) : relaxent l’uretère, facilitent l’expulsion du calcul.
  • Suivi clinique et radiologique.

2. Traitements interventionnels

Lithotritie extra-corporelle (LEC)

  • Ondes de choc dirigées sur le calcul pour le fragmenter.
  • Indiquée pour les calculs < 2 cm, situés dans le rein ou le haut de l’uretère.
  • Réalisée en ambulatoire, sous analgésie ou anesthésie légère.
  • Plusieurs séances parfois nécessaires.

Urétéroscopie (URS)

  • Un endoscope fin est introduit par l’urètre jusqu’à l’uretère.
  • Le calcul est visualisé, fragmenté (laser) puis extrait.
  • Indiquée pour les calculs de l’uretère ou du bas rein.
  • Nécessite une anesthésie générale.

Néphrolithotomie percutanée (NLPC)

  • Intervention chirurgicale mini-invasive : une petite incision dans le dos permet d’accéder directement au rein.
  • Utilisée pour les gros calculs (> 2 cm) ou les “staghorn” (calculs coralliformes).
  • Nécessite une hospitalisation de quelques jours.

Chirurgie ouverte (très rare aujourd’hui)

Réservée aux cas extrêmement complexes.


Prévention des récidives

Après un premier épisode, le risque de récidive est de 50 % à 5 ans. La prévention est donc cruciale.

1. Hydratation optimale

  • Boire 2 à 3 litres d’eau par jour (plus en cas de chaleur ou d’activité physique).
  • L’urine doit être claire, presque incolore.
  • Éviter les sodas (surtout colas), les boissons sucrées et l’alcool.

2. Adaptation du régime alimentaire

Selon le type de calcul :

➤ Pour les calculs de calcium :

  • Ne pas réduire le calcium alimentaire (risque de favoriser l’absorption intestinale d’oxalate).
  • Privilégier les sources de calcium naturelles (lait, yaourt, fromage) plutôt que les suppléments.
  • Réduire le sel (NaCl) → diminue l’excrétion urinaire de calcium.
  • Limiter les aliments riches en oxalate (épinards, betteraves, noix, chocolat noir, thé noir).

➤ Pour les calculs d’acide urique :

  • Réduire les protéines animales (viande rouge, abats, charcuterie, fruits de mer).
  • Augmenter les fruits et légumes → alcalinisent l’urine.
  • Éviter l’alcool (surtout la bière).

➤ Pour tous les types :

  • Consommer suffisamment de fruits et légumes (riches en citrate, inhibiteur naturel de la cristallisation).
  • Limiter les sucres ajoutés et les boissons sucrées (augmentent l’excrétion de calcium et d’oxalate).

3. Médicaments préventifs (sur prescription)

  • Citrates de potassium : alcalinisent l’urine, efficaces contre les calculs d’acide urique et de calcium.
  • Thiazidiques : réduisent l’excrétion urinaire de calcium.
  • Allopurinol : diminue la production d’acide urique.
  • Antibiotiques à long terme (pour les calculs de struvite).

Remède naturel éprouvé contre les calculs rénaux : Le vinaigre de cidre de pomme + jus de citron

Parmi les nombreux remèdes naturels proposés, certains ont fait l’objet d’études ou d’observations cliniques sérieuses. Le plus documenté, simple et accessible est la combinaison de vinaigre de cidre de pomme et de jus de citron frais.

🌿 Protocole naturel éprouvé :

Ingrédients :

  • 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme bio non pasteurisé (avec “la mère”).
  • Le jus d’1/2 citron bio (non traité, pressé frais).
  • 250 ml d’eau tiède ou à température ambiante.
  • Optionnel : 1 cuillère à café de miel brut (pour adoucir le goût, non recommandé en cas de diabète).

Préparation : Mélangez le vinaigre de cidre et le jus de citron dans l’eau. Ajoutez le miel si désiré. Buvez ce mélange 2 fois par jour, de préférence à jeun le matin et en milieu d’après-midi.

Durée :
Continuez ce protocole pendant 2 à 4 semaines, ou jusqu’à l’expulsion du calcul (sous surveillance médicale).


Pourquoi ça marche ?

1. Le citron : source naturelle de citrate

Le citrate est un puissant inhibiteur de la formation des calculs. Il se lie au calcium dans l’urine, empêchant la formation de cristaux d’oxalate ou de phosphate. Il alcalinise aussi légèrement l’urine, ce qui est bénéfique contre les calculs d’acide urique.

Une étude publiée dans The Journal of Urology (2016) a montré que boire 120 ml de jus de citron dilué dans 2 litres d’eau par jour augmentait significativement l’excrétion urinaire de citrate et réduisait la récidive des calculs chez les patients hypercalciuriques.

2. Le vinaigre de cidre : acide acétique et enzymes

Le vinaigre de cidre contient de l’acide acétique, qui peut aider à dissoudre doucement les petits calculs, surtout ceux composés de calcium. Il possède aussi des propriétés anti-inflammatoires et détoxifiantes.

Une étude animale (Iran, 2014) a démontré que le vinaigre de cidre réduisait la taille des calculs rénaux induits chez des rats, en augmentant l’excrétion urinaire et en réduisant les niveaux de calcium et d’oxalate.

3. Synergie des deux ingrédients

La combinaison citron + vinaigre de cidre crée un effet synergique : le citrate empêche la formation de nouveaux cristaux, tandis que l’acide acétique aide à ramollir et fragmenter les calculs existants. L’hydratation fournie par l’eau favorise leur expulsion naturelle.


⚠️ Précautions et contre-indications

  • Ne remplacez pas un traitement médical urgent (fièvre, douleur intense, blocage urinaire).
  • Consultez toujours un médecin avant de commencer tout protocole naturel, surtout si vous avez des problèmes digestifs (ulcère, reflux), rénaux avancés ou êtes sous traitement.
  • Le vinaigre de cidre peut irriter l’œsophage ou l’estomac : toujours le diluer, ne pas le boire pur.
  • Rincez-vous la bouche après consommation (l’acidité peut abîmer l’émail dentaire).

Conclusion

Les calculs rénaux sont une pathologie fréquente, souvent douloureuse, mais heureusement bien prise en charge grâce aux progrès de la médecine moderne. Comprendre leur mécanisme de formation, reconnaître les symptômes et agir rapidement permet d’éviter les complications.

La prévention reste la clé : hydratation, alimentation équilibrée et suivi médical régulier pour les personnes à risque.

En complément des traitements conventionnels, des remèdes naturels comme le vinaigre de cidre de pomme associé au jus de citron offrent une approche douce, économique et éprouvée pour aider à dissoudre les petits calculs et prévenir les récidives.

N’oubliez jamais : écoutez votre corps, buvez de l’eau, et consultez un professionnel de santé en cas de doute.

💡 Conseil bonus : Votre “kit anti-calculs” quotidien

Pour ceux qui ont déjà eu des calculs ou qui sont à risque, voici un rituel simple à adopter :

✅ Matin au réveil : 1 grand verre d’eau avec le jus d’1/2 citron.
✅ 15h : 1 verre d’eau + 1 c.à.s de vinaigre de cidre + jus de citron (selon protocole ci-dessus).
✅ Soir : tisane de queues de cerises ou de piloselle (diurétiques naturels).
✅ Toujours avoir une gourde d’eau à portée de main.


Prenez soin de vos reins — ils travaillent dur pour vous chaque jour.

Et si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le partager. La prévention, c’est aussi une affaire de solidarité.

🌿 Restez hydratés, restez en santé.

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